Tous les clichés sont là: le champ de marie-jeanne au bord de la route, la pluie et le vent, les canaux dans les villes, les moulins à vent, les digues... on aura juste manqué la saison des tulipes pour que le tableau soit complet! On apprécie aussi les petits campings pas chers à la ferme (camping sauvage interdit oblige), la cordialité des gens, les gâteaux à la crème, le soleil qui éclaire les polders d'une manière étonnante, on se croirait parfois en Camargue. Le pays est quadrillé de pistes cyclables, on emprunte souvent le chemin des moutons. On croise peu de cyclotouristes, mais pas mal de gens du coin qui nous sourient avec compassion.
Il faut signaler un gros défaut tout de même: les offices de tourismes ne sont là que pour vendre des souvenirs, et TOUTES les cartes sont payantes, même les plans de ville. Il faut batailler pour obtenir un renseignement des guichetières démotivées.
fricadelles en libre service |
écriture du carnet de bord |
L’arrivée à Amsterdam fut épique, mais nous avons réussi à retrouver Paul vers 21h30, après 75 km en une demi-journée! L'accueil fut chaleureux, le lit douillet à souhait après un mois de camping. Paul est ingénieur dans la gestion de l'eau, un gros boulot dans ce pays: pour chaque goutte d'eau qui tombe, il faut en pomper deux. Il y a encore deux moulins à vent qui remplissent cet office, sinon ce sont des pompes. De sa compagne polonaise Iwona, on en apprend un peu plus sur la Shoah hollandaise (mais oui au fait, qu'est-ce qu'il s'est passe ici pendant la dernière guerre?). La Hollande a été envahie par les allemands et 90% des juifs déportés. Elle a ensuite été libérée par les alliés, et en particulier les polonais.
ça fait plaisir de voir vos goules de feuilles!
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