jeudi 3 mai 2012

Toulouse Bordeaux par le canal de Garonne et la piste Roger Lapédie


le train corail accepte les vélos mais il faut réussir à l'y hisser!
Tous les ans, avril sonne l'heure de ressortir la tente et d'aller voir ailleurs! Cette fois-ci nous descendons de train à Toulouse avec pour objectif d'être à Bordeaux 5 jours après.

kilomètre zéro
Le canal de Garonne (ou canal latéral à la Garonne) joint Toulouse à Castets-en-Dorthe en 190km. L'ancien chemin de hallage a été transformé en piste cyclable goudronnée, très bien entretenue à part quelques passages où les racines des platanes ont endommagé le revêtement. Sous un temps maussade mais doux, nous rejoignons le canal, à 3km de la gare. Les 15 premiers kilomètres sont les moins beaux, il faut quitter la banlieue industrielle de Toulouse. Mais très vite le train qui passe régulièrement de l'autre côté du canal, les entraînements d'aviron et les petites maisons au bord des écluses exercent leur charme.
















Nous trouvons un coin d'herbe tranquille pour dormir. Le gros orage de la nuit a nettoyé le ciel le lendemain.

Pente d'eau de Montech, pont-canal sur le Tarn et Moissac sont les points d'intérêt du deuxième jour.


Moissac
















Nous dormons dans un petit hôtel à Agen (ville sans grand intérêt) et nous réveillons sous la pluie. Heureusement que nous n'avons pas à démonter la tente! Du coup, le pont-canal sur la Garonne perd beaucoup de son charme... Au bout de 20 km, nous sommes trempés et transits, et trouvons refuge dans un abris près de la piste. Sans doute une base pour camp scout? Nous nous changeons, sortons le réchaud pour faire une soupe, puis les duvets pour faire la sieste et nous réchauffer.


Il faut pourtant repartir! Vers 17h, nous décidons après avoir beaucoup hésité de remettre les vêtements mouillés et de reprendre la route. Miraculeusement, la pluie se décide elle à s'arrêter! Une bière dans le village du Mat d'Agenais (à voir) finit de nous requinquer avant une nuit froide sur une place de camping car au bord du canal.

Au quatrième jour nous quittons le canal en début d'après-midi. La difficulté est de rejoindre la piste Roger Lapédie à Sauveterre-de-Guyenne. La route que nous empruntons est assez passante et possède de bonnes côtes (dur après presque 200 km de plat), auxquelles s'ajoutent un orage et une crevaison. Après ça, la piste Lapédie est un pur bonheur: revêtement goudronné, indications claires, paysage changeant entre bois et vignobles. Nous posons la tente près de l'ancienne gare de Frontenac. Nous montons au village en espérant trouver quelque chose d'ouvert (c'est férié), et ô surprise, il y a un vide-grenier et un bar d'ouvert! Chichi et bière nous récompensent amplement, ainsi que du pain offert par le marchand de sandwich.



















Fin du voyage lendemain, nous arrivons à Bordeaux dans l'après-midi, toujours sur piste cyclable (ah, Bordeaux, la capitale française de la bicylette...) le long de la Garonne.

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